Nom : Le Disque Des Radios Libres - Paris Vol.1 et 2 - Histoires Sonore De La FM (1977-1981) + (1982-1983)
Origine : France
Année : 1981-1983
Genre : Historique
Label : Brouillage Records
Edition : France
Type : 33t (Album simple + album double)
Rip : Mp3/320
Rareté (1-5) : ⭐⭐⭐⭐
Valeur Net : 25 et 30 €
Commentaires :
Le disque vinyle c’est aussi parfois le témoin d’un moment important gravé à jamais dans la cire !
Commentaires :
Le disque vinyle c’est aussi parfois le témoin d’un moment important gravé à jamais dans la cire !
La fin des années
70 fut révolutionnée avec l’arrivée des radios libres de part et d’autre de
l’Europe. Ces deux disques sont tout simplement historiques dans la grande
histoire de la radio. Ces témoignages audio nous trimbalent des balbutiements
des radios « pirates » parisiennes avec les galères des brouillages,
des émetteurs saisis. Les débuts de l’ère des voix libérées, des tentatives
souvent amateures de véhiculer des idées politiques, contestataires, religieuses
ou simplement funs et libertaires luttant surtout, de façon illégale, contre le
monopole des stations officielles, publiques ou de l’état sur la bande FM.
Les deux disques
apportent leurs lots de témoignages avec des stars audiovisuelles
telles Coluche, Jacky, Lafesse, Gainsbourg et bien d’autres qui soutiendront le mouvement.
***************************
En Belgique, j’ai
connu cette émergence annoncée via des radios pirates (Caroline, Veronica…) qui
émettaient de bateaux le long des côtes dans les eaux territoriales de la
manche pour éviter les descentes des autorités.
Rapidement les
radios libres apparaîtront sur le territoire belge avec quelques grosses
pointures comme Radio Contact et SIS. Ces radios muteront de radios libres en
radio privées repêchées par le groupe RTL qui englobera Radio Nostalgie aussi
(e.a.).
Avec cette
émulation, Le Doc avec des amis passeront le cap de DJ de soirée à animateur et
créeront leur propre station FM « Fréquence Libre » sur 107.8 Mhz
début des années 80.
Cette aventure
extraordinaire reste gravée à jamais dans mes souvenirs personnels comme une
expérience formidable avec des rencontres inouïes (comme une interview de
Pierre Rapsat à Radio Postillon !), des animateurs qui pulsaient
(Hein ! Raymond ?), et ce maelstrom de vie qui m’envoyait animer des
émissions sur plein de stations bruxelloises, en MEME TEMPS ! – Radio Sud
Inter, Station Wayez Inter, Radio Mega, Radio Cinquantenaire, Radio 10, Stockel Inter, etc…, parfois juste pour une
seule émission ! (ma mémoire se disperse avec l’âge !)
***************************
Aujourd’hui, je
vous propose en partage tous ces enregistrements audio de souvenirs ‘radio’ de
Paris rassemblés par le label « Brouillage Records » qui a dû
dépoussiérer des paquets de bandes et cassettes pour proposer ses témoignages
et empreintes historiques d’une époque révolue.
Le second album
poursuit le cheminement des années 80 avec de plus en plus de professionnalisme
et de maîtrise (animation, jingles fuzz, pubs).
Il fait le tour
de l’ensemble de la bande FM de Paris. Des voix connues planent sur le disque
comme des fantômes. (L’inénarrable Coluche et sa Buick sur RFM)
La solidarité
entre les différentes stations reste aussi un point commun des radios libres
qui donnera une plage ouverte de revendications parfois censurées mais relayées
de la part des autres radios.
Des souvenirs
inaltérables de moments de grâce et d’audace qui seront plus tard transposés en
télé avec Canal+ pendant un certain temps, puis…. rentré dans le rang aussi !
Les dernières
faces mettent en avant les difficultés rencontrées avec les forces de l’ordre vers
les fusions des stations en radios privées et/ou la fermeture des autres radios
sur ordre des politiques via des commissions rogatoires avec saisies d’émetteurs,
rafles brutales et arrestations arbitraires.
Une solidarité
inter-radios s’installera.
Une autre époque
qui aura révolutionné le statut de « Vieille radio de papa » en
« Objet de liberté de et pour la jeunesse » proposant des débats, des
jeux, des découvertes d’artistes et des témoignages téléphoniques engagés sur
tous les sujets de société, le tout enrobés de musiques libérées des contrats
et monopoles des majors.
Les faces sont laissées
d’une traite pour ne pas dénaturer l’originalité du projet.
Les pochettes
intérieures donnant une foultitude d’informations complémentaires sont aussi
dans le fichier.
Pas de musique
cette fois-ci, juste de l’HISTOIRE RADIOPHONIQUE de première importance !
Le volume 1 étant
indissociable je le propose pour finaliser ce puzzle de cette Radio Story sans
lequel nos oreilles et cultures musicales ne seraient pas pareilles, aujourd’hui.
Le volume 2
propose même un double album, ce qui nous fait 4 faces de nostalgie et
d’histoire !
Malgré le fait
que, belge, je n’ai pas connu ces aventures axées sur Paris je lance un GRAND Merci
à Roberto qui m’a mis le pied à l’étrier de cet article en m’envoyant le second
volume par la ‘poste’. Ce témoignage m’a vraiment enthousiasmé et m’a poussé au
partage sur le blog.
***************************
Traitement analogique
Platine Technics SL1200MK2 (1984)
Cellule Shure M44-7
VinylClear
Table de mixage Ibiza Mix-800
Traitement numérique
Carte son AureoXfire 8.0HD
Adobe Audition CS6
Mp3Gain
Traitement visuel
Imprimante-scanner HP Office Jet Pro 7740 A3
CorelDraw Grafics Suite X8
Adobe Photoshop CS6
Mp3Tag
Mp3Tag
C'est vraiment bien qu'existe ce genre de documents. Aujourd'hui on imagine mal ce qu'a été le début de la radio FM. D'autant qu'avec la radio sur internet une autre page est en train de s'écrire.
RépondreSupprimerJ'ai un peu connu les radios locales, par l'intermédiaire de copains, et le vent de liberté qui y soufflait. Ca n'a pas duré longtemps, mais ca a été grisant :)
Merci pour ton feedback Jo 😉
SupprimerAujourd'hui c'est différent car on a une impression de liberté avec le net mais tous les jours on constate un relent de politiquement correct exacerbé qui pousse de plus en plus à la censure.
Une autre forme qui dénature la liberté d'expression via les réseaux sociaux e.a.
Je pense que c'est le fait que la société se fracture de plus en plus en communautés, avec des associations, lobbys, groupes de pressions... très "premier degrés" et procéduriers. Du coup l'autocensure marche à plein. Ca peut se comprendre quand on voit que la moindre petite phrase est relayée instantanément. Qu'on crée des polémiques de pas grand chose pour alimenter le buzz.
SupprimerÇa s'écoute comme un bon feuilleton ; les documents proposés sont particulièrement pertinents puisque souvent ils correspondent à des étapes décisives de cette histoire de la F.M. A croire qu'ils enregistraient la radio non stop ! Pas mal des acteurs de l'époque sont encore sur la carte ; Nrj et Rfm bien entendu mais aussi Nova, FG, Radio Libertaire, Ici et Maintenant... Solidarité a finalement muté en Courtoisie, de sinistre mémoire. Moins que la liberté de ton, c'est la variété des sujets évoqués qui me semble faire défaut à l'époque actuelle. Il est vrai qu'Internet est synonyme d'abondance d'information, mais dans la multitude il est simple de se perdre voire de ne rien écouter du tout. La forme a changé, mais par exemple le canular de Lafesse sur un supposé tueur à Alésia n'est-il pas l'équivalent de nos fake news actuelles ?
RépondreSupprimerConcernant les fake news (et l'incrédulité de l'auditeur lambda) Orson Welles avait fait fort en ...1938 en radio avec sa Guerre des mondes !!
SupprimerLafesse était pas mal non plus pour créer un vent de panique !!!
Toutes les radios (ex-libres) sont devenues des radios privées et n'ont plus ce ton insolent et libertaire de l'époque. Chez nous (en Belgique), les radios ont perdu ce côté 'je dis, je fais, je propose tel ou tel disque, que JE VEUX'. Les radios publiques ont même emboîté et supplanté le pas sur les radios privées pour une concurrence plus équilibrée.
TOUS sont rentré dans le rang pour des raisons financières et la bride est laissée sur le cou des web-radios.
Alors chez vous je sais pas mais en région parisienne il nous reste quelques radios associatives de bonne tenue : RFPP, Aligre, Libertaire, Campus... Et même RGB dans mon coin de banlieue. Certes elles n'ont sans doute plus la même audience qu'autrefois mais leur ton reste proche de celui des radios libres. La radio numérique terrestre menace un certain nombre d'entre elles, écoutez-les tant qu'il est temps :)
SupprimerAlors là bravo Monsieur Vinyl. Ce genre de disque a bien sa place ici. en 3 vinyles, l'histoire de ce qui aurait pu être une des plus grandes révolution du siècle dernier et qui n'est pas du tout du fait de Mitterrand.
RépondreSupprimerMerci Rennes Man 😉
SupprimerL'histoire es radios FM, c'est aussi sur www.schoop.fr
RépondreSupprimer