jeudi 29 octobre 2015

Jean-Jacques et les frites



En 1980 les belges Roger-Marc Vande Voorde, Dominique Buxin et Jean-Jacques Lederman partent pour Londres pour enregistrer leurs premiers opus. La rencontre avec le bassiste des Stranglers, Jean-Jacques Burnel, va apporter un élan supplémentaire aux tout jeunes "Polyphonic Size".


Burnel va les produire et prendre le groupe sous son aile.


Plus tard, en 1987, ce sera au tour de Nigel Gray (Police, Siouxsie and the Banshees, Godley & Creme, etc...) de les produire.


Groupe à géométrie variable, il a vu passer Luc Van Acker, Daniel Darc et Daniel Bressanutti de Front 242.

Tout est expliqué en détail dans le livret de ce "Prime Story" leur Best Of paru début des 90's et reprenant l'essentiel de la carrière du groupe de 1980 à 1990.


Leur musique : Un mix un peu punk synthétique et Funk borderline à la fois. De l'électro expérimental et fun. On est entre TC Matic (Arno), Taxi Girl, Landscape, Flying Lizard et Kraftwerk.


Mon choix de pré-écoute s'est porté sur "Winston & Julia" leur plus gros succès, leur reprise du "Mother Little Helper" des Stones en version minimaliste façon Kraftwerk  et mon favori, le tonitruant "Action Man"


Voici ce CD rare et culte.


(CD) Play It Again Sam 1991 Mp3/320






Action Man 1982 Mother's Little Helper 1981 Winston And Julia 1982

5 commentaires:

  1. Merci pour cette compile de Polyphonic Size !

    Je garde un excellent souvenir de leur album "Live For Each Moment / Vivre Pour Chaque Instant" avec le titre "Je t'ai toujours aimée" chanté par Jean-Jacques Burnel, que l'on retrouve ici.

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  2. Content pour vous, très cher "anonyme"

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  3. Connu depuis le début, mais surtout apprécié avec le single deux titres acheté chez New Rose à Paris.
    Les productions de JJ "Burné" sont intéressantes (Taxi Girl aussi) ... quand en plus, il écrit, chante et joue de la basse sur un titre.
    Avec Parties Dance (très synthétique) et Girlscout (qui n'est pas sur cet opus) ont atteint le summum déconnant/surréaliste belge (à la Fonck, Hublot, feu Gilles Verlant, etc) ... ce qui n'est pas pour me déplaire !!
    Les mots, le trash et la manière tout me va, même si ce synthétisme (un peu lourd) s'éloigne de la cold !

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  4. Cette compil' a le mérite de présenter un panorama représentatif d'une carrière riche en paradoxes, depuis les débuts cold wave quasi industriels jusqu'aux derniers morceaux flirtant avec la variétoche. Les fans ont souvent tendance à se concentrer sur la première période, perso je trouve du bon dans toutes leurs époques, et leurs maladresses (car il y en a, dans les textes par moments) donnent à l'ensemble un côté sincère, touchant et cohérent. Ah, si d'aventure tu as l'album Walking Everywhere tu ferais au moins un heureux en l'encodant (je sais, je te sollicite beaucoup !)

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    1. J'ai envoyé une requête à un ami qui pourrait trouver cet album. Un peu de patience donc.
      😉

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